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 Get out of my way ... [PV Shuya]

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2 participants
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So Ho Sung

So Ho Sung


Messages : 50
Love : M'en parlez même pas !
Âge du personnage : Blasé. Ils m'agacent ...

Un peu plus sur moi }
Financièrement : Moyen
Relations } :
Dispo Sujets }:

Get out of my way ... [PV Shuya] Empty
MessageSujet: Get out of my way ... [PV Shuya]   Get out of my way ... [PV Shuya] EmptyMar 22 Juin - 23:44

    Dormir. Je vous en supplie, laissez moi dormir. Je commençais à craquer, totalement. Déjà que tout me faisait chier en temps normal, mais alors là … Là c'était pire que tout. Pourtant, on ne peut pas dire que j'avais beaucoup d'heures de cours ; mais entre ça, les examens, le boulot, et surtout la stupidité accrue des gens autour de moi ça commençait sérieusement à me débecter. Et si certains vous diront que j'emploie des mots un peu forts, je leur répondrai que je les emmerde. J'étais devenu irascible, tendu, et les gens s'en étaient bien rendus compte. Je n'avais pas été proposé de sortie depuis quelques temps maintenant ; et putain, ça me manquait pas. Mais d'un côté, il allait bien falloir que je remédie à ça. J'aimais aucun de ces gamins immatures qui m'entouraient, mais ils m'étaient parfaitement utiles pour ne pas crever tout seul comme un con et pour me prouver à moi-même que même en étant un parfait connard – ce que j'assumais totalement en ce moment, je vous remercie – ces moutons lobotomisés et inintéressants allaient tout de même apprécier ma compagnie ne serait-ce que pour se donner l'impression d'avoir une vie sociale remplie. Quelle mentalité de merde.

    Je jetai un coup d'œil vide par la fenêtre. La vue de ces immenses grattes ciels me donnait encore plus envie de vomir. J'avais la nette image du salarymen de base qui se presse, son attaché-case à la main, crachant sur son patron, ses problèmes et la crise économique alors qu'une télé grand écran trône fièrement au milieu de son salon. Ce même type qui, le soir, retrouve sa femme, le plus souvent femme au foyer, lui adresse à peine un mot et finit par s'endormir de son côté du lit. Sans se douter que pendant qu'il se tue au travail, sa femme elle s'amuse à passer dans la chambre du voisin. Tout n'était qu'hypocrisie, faux semblant,s et moi je pouvais me vanter d'être au dessus de tout ça. D'être au dessus des autres. Je savais parfaitement jouer de mes atouts, je savais moi aussi me faire respecter et demander. Je souriais lorsque les filles se retournaient sur moi dans la rue, j'acceptais les trois quarts du temps les sorties stériles que des gens à qui je parlais à peine me proposais. Mais au fond, je savais ce que je valais, et je n'hésitais pas à le revendiquer. J'étais bien mieux que tous les autres. Ils n'arrivaient simplement pas à m'intéresser.

    La sonnerie de fin de cours retentit et je me levai en soupirant, jetant mon sac sur mon épaule. Je ne sais pas si c'était les temps actuels qui m'apportaient cette remise en question, mais j'entendais encore clairement ces mots, les mots les plus horribles qu'il soit. Venant de la personne la plus horrible qu'il soit. Je secouai la tête ; elle avait tort, ma mère avait tort. Je valais beaucoup plus que n'importe qui, j'avais des valeurs, des principes que les petites gens ne connaissaient absolument pas. J'étais beau, intelligent, brillant, et bien plus mature que la plupart d'entre tous. Japon, Corée, c'était la même chose. Venir au Japon, c'était juste un challenge que j'avais surmonté avec brio ; les choses restaient les mêmes : Que ce soit au Japon ou en Corée, il n'y avait que deux catégories de personnes : Les autres, et Moi.
    Et pour le moment, l'unique personne que j'étais voulait rentrer chez elle au plus vite. Si je restais encore une minute de plus ici, j'allais exploser, et j'avais la tête comme une pastèque.

    Je longeai les couloirs d'un pas précipité, nerveux. Le genre de pas qui collait tout à fait avec mon caractère du moment. J'en profitais pour chercher mon paquet de clopes et mon baladeur au fond de ma poche. Vous connaissez ces histoires de karma ? Quand vous faites quelque chose de mal ou que vous agissez mal, il vous arrive forcément une couille derrière. J'ai jamais cru à ces conneries ; et pourtant, il me fallut à peine plus d'une seconde d'inattention pour que ledit karma s'abatte sur moi. Du moins, c'est ce que j'allais finir par penser plus tard. Pour le moment, je ne pensais à rien du tout ; je venais juste de percuter violemment un imbécile qui s'était trouvé sur mon chemin, comme ça.

    Putain ! J'avais aucunement l'intention de m'excuser ; c'était lui qui m'avait foncé dedans, pas moi. Je secouai la tête doucement encore un peu sous le choc et relevai les yeux vers l'abruti qui m'était rentré dedans. Ah. En temps normal, j'aurai maugrée une insulte en coréen et je serai parti sans demander mon reste. Mais là, c'était pas n'importe qui. Kusama Shuya. Prenez un type branleur, immature, totalement inutile et qui se croit supérieur – et non, ce n'est pas l'hôpital qui se fout de la charité, car contrairement à lui moi j'ai de quoi me sentir supérieur – et vous avez le portrait conforme de ce type. Si il y a bien au monde un mec qui m'insupporte, c'est lui. D'habitude je l'ignorais, et il me le rendait bien. On se détestait l'un comme l'autre et c'était parfait comme ça ; mais là, il avait fait l'erreur de me rentrer dedans, spécialement aujourd'hui. Pauvre de lui.

    So Ho : « Putain ! Tu peux pas faire attention où tu vas bordel de merde ? T'es aveugle en plus d'être con ?! »

    Je me frottai le bras et lui lançai un regard dédaigneux et dégoûté. Tout me dégoûtait, tout m'insupportais, et si en plus on rajoutait Shuya à ma journée de merde … C'était fini, j'étais plombé pour tout le reste de la journée.
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Shuya Kusama

Shuya Kusama


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MessageSujet: Re: Get out of my way ... [PV Shuya]   Get out of my way ... [PV Shuya] EmptyMer 23 Juin - 9:26

    Depuis son retour des USA, Shuya n'avait pas encore remis les pieds à l'école. Il y retournait après un week-end passé à se reposer et récupérer de son voyage. Il n'avait strictement rien fait excepté de revoir Jae. L'école ne le passionnait vraiment pas et il s'y rendait vraiment par obligation. C'est donc avec des pieds de plomb qu'il mit son sac sur son épaule gauche et, en passant devant le grand miroir du hall d'entrée, il passa une main assurée dans ses cheveux en bataille. Il jeta un regard à son reflet. Il était plutôt beau garçon. Pourquoi était-il encore seul? Son caractère devait jouer, en effet, mais tout de même... De plus, il était assez difficile. Ceci expliquant cela.
    Il ajusta la sangle de son sac sur son épaule et attrapa ses clefs.

    La journée était plutôt jolie, ensoleillée. Il sourit. Bien que la perspective de se rendre à l'école ne l'enchantait guère, il allait revoir certaines personnes qui lui avait manqué. Certes, il verrait également des gens pénibles, mais il ferait comme à son habitude, il les ignorerait. En passant devant un petit square, il vit un jeune homme jouer de la guitare. Il s'arrêta un instant pour l'écouter. Durant quelques minutes, son esprit vagabonda, il laissa filer ses pensées, ne se concentrant que sur la mélodie et les paroles. La chanson parlait d'une jeune fille amoureuse qui ne pouvait pas dévoiler son amour pour des raisons x ou y. La chanson était simple, mais d'une simplicité efficace. L'air restait en tête. Shuya pensait à la personne qui avait écrit ces paroles... était-elle, elle aussi, dans une situation similaire? C'est alors que la chanson prit fin. Shuya regarda sa montre et sursauta. Ces quelques minutes hors du temps l'avaient mis en retard.

    Il quitta le square totalement énervé, encore une fois, il serait en retard une fois de plus. La ponctualité n'était vraiment pas dans ses cordes. Il était habitué, mais être en retard le jour de son retour le mettait de très mauvaise humeur. Il se mit à trottiner vers le bâtiment qui abritait son école. Par chance, les grilles n'étaient pas encore fermées. Il les dépassa alors qu'un élève commençait à pousser un battant. Il soufflait et pestait intérieurement. Et en plus, il serait essoufflé pour son entrée en cours. Faire une entrée classe parmi les élèves pour son retour... Il pouvait faire une croix dessus.

    Il entra dans le bâtiment en trombe, en manquant de glisser sur le carrelage brillant et lisse. Se rattrapant de justesse aux casiers se trouvant sur sa droite, il reprit sa course effrénée. Malheureusement, ce qu'il n'avait pas vu, et qui se dressait sur sa route, il s'y cogna de plein fouet.
    Il n'avait pas vu la personne qui s'avançait dans le couloir dans lequel il venait de s'engager.
    Il se frotta le le front et se releva en regardant dans quoi, ou dans qui, il était rentré. Il pesta intérieurement. So Ho.

    Si il y avait bien une personne que Shuya détestait dans cette école, c'était bien So Ho. Cette espèce de prétentieux qui croit que tout lui est dû, qui se pense supérieur et qui traite les autres comme de la merde. Shuya n'était pas du genre ultra-sociable et pas du genre hyper-sympa avec les autres, mais au moins, lui, il fichait la paix aux autres. So Ho, lui, n'en avait rien à foutre des autres et les faire pleurer était comme une seconde nature chez lui. Ce qui énervait Shuya au plus haut point. Il s'apprêtait à dire quelque chose lorsque So Ho aboya :

    So Ho : « Putain ! Tu peux pas faire attention où tu vas bordel de merde ? T'es aveugle en plus d'être con ?! »

    La phrase déchira l'air avec un sifflement. Shuya ne laissa pas le temps à son « adversaire » d'en ajouter plus. Il répliqua, avec aplomb et sang-froid :

    Shuya: J'y peux rien si t'es tellement insignifiant que je ne t'avais pas vu. T'es pas le centre du monde, So Ho.

    Shuya n'avait pas envie d'épiloguer, il était déjà en retard et se disputer avec ce prétentieux ne servirait à rien. Il épousseta sa manche droite avant de tenter de passer à côté So Ho. Il était assez en retard, il ne voulait pas aggraver son cas.

    Shuya: Je me casse...
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